« Mon premier cours de programmation a été un coup de foudre! »

Ariane Tourangeau, jeune programmeuse, nous partage sa passion.

D’où t’es venue cette passion pour la programmation?

Mon rêve de jeunesse était de devenir architecte. Ainsi, j’ai choisi le programme « Sciences informatiques et mathématiques » au CÉGEP qui était le tremplin pour des études universitaires en architecture. Alors que je n’avais aucune notion, le premier cours de programmation a été un coup de foudre! À ma grande surprise, j’y retrouvais un côté créatif qui me plaisait tant de l’architecture. La programmation offre une marge de manœuvre infinie! J’ai donc décidé d’étudier le génie logiciel à Polytechnique par la suite.

Comment as-tu vécu le fait d’être l’une des seules filles dans ton domaine d’études?

Il n’y a pas beaucoup de filles et c’est parfois difficile d’être en minorité.  Mais selon moi, avoir une fille dans une équipe est un avantage. Cela amène un point de vue différent et c’est très important en programmation. On pousse la réflexion différemment en prenant en compte les intérêts de chacun.

 Tu n’es pas seulement une programmeuse, mais aussi une gestionnaire. Pourquoi as-tu voulu maîtriser ces deux domaines?

Polytechnique propose une spécialisation en gestion, en partenariat avec HEC Montréal. Je trouvais qu’en programmation il était facile d’approfondir mes connaissances en autodidacte. Tandis qu’en gestion, il y a beaucoup de notions qu’on ne peut pas apprendre seule. Et elles sont indispensables aujourd’hui dans le monde du travail. Je finirai donc mon parcours scolaire avec un baccalauréat en génie informatique et un DESS en gestion.

Qu’est-ce que tu préfères et qu‘aimes-tu le moins dans ton domaine?

Ce que j’aime dans la programmation, c’est que chaque jour est un casse-tête. En effet, on possède de nombreuses pièces et il faut chercher une solution pour qu’elles s’emboitent toutes parfaitement. Lorsque ce n’est pas le cas, il faut essayer de manière différente. C’est un challenge continuel! Ce que j’aime moins c’est le fait que je passe la majorité de ma journée assise devant mon ordinateur. Il y a des métiers qui bougent plus!

À ce propos, dirais-tu que programmer c’est une activité solitaire?

Cela dépend d’une équipe à l’autre. Une équipe peut décider de travailler en silos, tandis qu’une autre préfèrera former un groupe uni. Dans ce cas, il peut y avoir quatre personnes qui vont s’entraider pour résoudre, de manière collective, un problème.

Quel serait ton conseil pour un jeune qui se lance dans ces études?

Foncez, n’ayez pas peur! Le codage, ça semble gros et on a l’impression que tout le monde fait de la programmation aujourd’hui, mais c’est faux. Allez-y, foncez et apprenez à coder!